Timtek fête ses 3 ans d’existence 🥂
Le carrousel ultime
On avait vraiment envie de marquer le coup cette année, pour remercier toutes ces personnes qui nous accordent leur confiance au quotidien, pour se remémorer tous les supers moment qu’on a vécu, mais aussi les étapes que nous avons franchi ensemble!
Voici donc notre rétrospective au format carrousel, qui vous retrace l’histoire de la Timtek du premier jour jusqu’à aujourd’hui.
Attention les yeux, c’est parti 😎
(Pour les mobiles, vous pouvez retrouver l’intégralité de l’infographie ici.)












Et ce n’est que le début !
Pour rappel, la Timtek c’est aujourd’hui une équipe de 25 personnes, avec pour objectif commun de développer des projets inspirants et innovants dans notre incubateur d’idées, qui s’autofinance grâce au business modèle de l’ESN.
Et si on écrivait la suite ensemble ?
Nos postes ouverts
Top 10 des langages de programmation en 2021
L‘écosystème de la programmation informatique a toujours été et continue d’être en mouvance constante : évolutions technologiques, évolutions sociales, et toujours une myriade de possibilités de programmation entre les préférences de l’utilisateur et les divers interfaces disponibles.
Alors quels sont les langages de programmation les plus largement utilisés ? Pourquoi il en existe autant ? Quelles évolutions va-t-on pouvoir constater d’ici à 2030 ? C’est ce qu’on va découvrir dans cet article.
Que vous soyez un développeur en herbe ou expert de plusieurs technologies, laissez-vous guider parmi notre dossier sur les langages de programmation les plus utilisés en 2021, on fait le point sur la situation !
Pourquoi autant de langages de programmation existent ?
Comme dit précédemment, les modes de pensées évoluent en continu, ce qui confère à l’outil technologique le climat idéal pour une diversité maximale.
Mais ça n’a pas toujours été comme ça.
Aux prémices de la programmation informatique, le code des premiers ordinateurs était métaphoriquement à l’âge de pierre dû à leur utilisation difficile et une certaine complexité pour rentrer dans l’ordinateur.
Pour répondre à cette complexité d’utilisation, les programmateurs ont attribué aux machines des mots-clés pour simplifier l’usage (tels que “add”, ‘call”, “load”). C’est de cette manière que sont nés les langages d’assemblage : le langage de plus bas niveau qui représente le langage machine sous une forme lisible par un humain.
Après une étude approfondie des programmes en langage assembleur, ils ont déterminé un langage et donné au programme des séquences d’informations. Ce sont des boucles, des conditions, des variables et des fonctions, sous des termes génériques tels que “if”, “while”, “let”. Et c’est ainsi que les langages de programmation procéduraux ont vu le jour.
Ainsi, les langages fonctionnels découlent surtout d’analyse mathématiques de programmes informatiques. C’est la pierre angulaire pour chaque concepteur de programme, qui a ses propres idées du fonctionnement et de l’apparence de leur langage informatique parfait.
C’est dans cette logique qu’on constate une multitude de langages et de frameworks. (comme Adam Wathan avec son fabuleux Tailwind CSS)
Certains ont été développés et pensés dans le but d’être plus performant, d’autres pour éviter le plus d’erreurs de code, de réduire l’utilisation de la mémoire utilisée, ou encore essayer de réduire au maximum les tâches fastidieuses de la routine du développeur.
C’est là qu’est tout l’intérêt d’avoir une diversité au sein de la programmation informatique, pour que chacun puisse utiliser les ressources qui lui sont les plus adaptées selon les besoins ou le projet.
Top 10 des langages de programmation en 2021
- Python
- Java
- C
- C++
- Javascript
- C#
- R
- Go
- HTML
- Swift
L’étude annuelle Spectre IEEE a sondé le marché des développeurs basé sur 11 métriques provenant de huit sources variées : CareerBuilder , GitHub , Google , Hacker News , l’ IEEE , Reddit , Stack Overflow et Twitter.
Alors comment ça marche ? Ce classement représente l’ensemble des langages de programmation les plus utilisés. Il prends en compte toutes les sources citées ci-dessus et s’étends sur tous les types de langages :
- Web : site web et applications,
- Mobile : appareils mobiles,
- Bureau : application d’entreprise, de bureau et scientifique,
- Embarqué : programmation des contrôleurs d’appareils
Pour étudier dans son ensemble l’environnement des langages de programmation, le classement est personnalisable : On peut notamment retirer des sources d’information, ou se focaliser uniquement sur certains types de langages.
Une brève analyse
Attention toutefois, certains de ces métriques sont impactés directement par des sources externes comme les réseaux sociaux, ce qui peut influencer certains langages du classement.
En effet, utiliser Twitter comme levier aurait fait passer Cobol de la 7ème à la 34ème position du classement en 2020.
La raison est simple, l’entreprise devient virale sur le réseau social suite aux appels des responsables gouvernementaux qui avaient besoin de mettre à jour les systèmes hérités face à la pandémie de Covid-19, ce qui a provoqué l’affluence vers ce langage pendant une courte période.
L’analyse de l’environnement montre également que C# passe de la 25ème à la 7ème cette année, ce qui est probablement dû à l’arrivée de la version 9.0 fin 2020 ainsi qu’une forte appétence pour les systèmes distribués, couplé à l’arrivée de Windows 11.

Et pour l'avenir ?
Selon l’étude Le futur de l’emploi en Europe de l’institut McKinsey, environ 22 % des emplois en Europe (soit 53 millions) pourraient être automatisés d’ici 2030.
Les révolutions technologiques, tout comme l’internet ont au cours de l’histoire impacté le marché de l’emploi, entre création de nouveaux métiers et obsolescence de certaines professions.
Pour illustrer, aux États-Unis, les ordinateurs personnels ont impacté l’activité de 3,5 millions d’emplois entre 1970 et 2015. Notamment les professions plus sensibles face à l’automatisation comme les dactylographes, les fabricants de machines à écrire, etc.
Mais les ordinateurs personnels ont aussi créé 19,3 millions de nouveaux emplois, grâce aux nouvelles technologies : développeurs Web, développeurs d’applications, concepteurs d’expérience utilisateur, etc.
Et basé sur ce fonctionnement, c’est ce qui est attendu pour la prochaine décennie, L’IA en particulier pourrait nécessiter de nouvelles professions.
McKinsey estime que plus de 20% des professions STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques tels que les développeurs, programmateurs et informaticiens), commerciales, juridiques et médicales devraient croître de 4 millions d’emplois supplémentaires d’ici 2030, comme le montre le graphique ci-dessous :
90 millions d’emplois occupés pourraient nécessiter un développement en compétences d’ici 2030, car le niveau de compétences exigées sera plus élevé qu’aujourd’hui.
21 millions de personnes seraient également susceptible de changer de métier du fait du déclin de leurs professions.
Les professionnels de la programmation et du développement ne seront que très peu concernées par le déclin de leur métier, mais devront très certainement s’adapter et acquérir de nouvelles compétences techniques, car la demande va tendre à croitre dans ce sens :

Pour conclure

On remarque donc que l’évolution constante des nouvelles technologies et de l’humain nous montrent pourquoi le besoin en adaptabilité est important.
Tout comme pour les langages de programmation : Chaque créateur de logiciel espère proposer une nouvelle vision des choses différente de ses confrères pour que les utilisateurs puissent avoir le choix dans leur process.
Ainsi, le meilleur conseil que l’on peut vous fournir est de rester curieux et de continuer de tester les différentes possibilités du marché entre langages de programmation, frameworks, et de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous.
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C’est quoi un POC ?
l
ors de la création d’un produit, d’un service, on réalise en général une étude de marché afin de vérifier que le concept est viable et que la cible sera bel et bien au rendez-vous.
Cette vérification n’est pas seulement intéressante dans le domaine du marketing, on retrouve des équivalences dans de nombreux secteurs différents.
Pour la partie qui nous intéresse, les projets informatiques on a le POC qui peut entrer en jeu.
Mais que se cache-t-il vraiment derrière ce terme ?
Un prototype avec ses objectifs
Un POC (Proof Of Concept) traduit en français par démonstration de faisabilité est une réalisation qui, comme son nom l’indique, a pour vocation de démontrer la possibilité d’un procédé.
Il ne faut pas confondre le principe de POC avec celui de prototype.
Un prototype permet de représenter le produit (ou le service) via une version simplifiée, il en montre les lignes directrices.
Cela peut par exemple passer par un ensemble de maquettes interactives pour simuler la navigation.
Un POC peut prendre la forme d’un prototype comme pas du tout, il peut par exemple ne pas du tout ressembler à l’application finale. Lui ne doit pas répondre à la question “Comment cela sera fait ?” mais plutôt “Est-il possible de le faire”.
Le but d’une preuve de concept est de démontrer la faisabilité. La réponse qui en incombe se doit d’être binaire (oui ou non), on parle de décision “GO” ou “NO GO”.
Il est important de définir de vrais objectifs pour un POC qui permettront en fonction du résultat de prendre une décision avec des critères déterminés en amont.
Il existe alors de nombreuses formes que peuvent prendre les POCs…


Des cas d’utilisation multiples
Une fois que l’on a compris l’intérêt du concept, il est possible de le décliner dans de multiples situations.
On peut par exemple lors d’une volonté d’évolution, vérifier qu’une certaine technologie permet bien de gérer une certaine fonctionnalité, ou par exemple que la cohabitation avec une autre technologie est possible avant de vraiment la mettre en place sur le projet. Vérifier la compatibilité avec une taille d’écran ou un navigateur en particulier.
Mais le concept va au-delà de tous les exemples auxquels on peut penser dans un premier temps qui en général est lié à une idée de nouveauté, d’ajout, de mise en place.
En effet, il existe d’autres “domaines” dans lesquels, le concept de POC peut intervenir :
- Performance : réaliser un test de montée en charge pour prouver que le serveur peut tenir la charge d’un nombre X donné d’utilisateurs simultanés.
- Sécurité : démontrer l’existence d’une faille logicielle sans pour autant aller en profondeur, mais simplement prouver son existence.
- Communication : au plus simple, cela peut passer par de simples ping pour vérifier que deux serveurs peuvent communiquer entre eux.

Un investissement sur l’avenir
En général cette notion est prisée des méthodes agiles, car elle peut s’adapter à la forme de “mini projet”.
L’élaboration d’un POC exige généralement un certain investissement en temps et/ou en ressources (financières ou humaines).
On parle alors d’investissement dans le sens où le but premier est habituellement de réduire les risques avant de mettre des ressources au niveau de la production.
The Web as I envisaged it, we have not seen it yet. The future is still so much bigger than the past.
Tim Berners-Lee, Inventor of the World Wide Web.